[ ÉDITION ]
📖 Ce projet de livre objet est mon projet de fin d’étude.
👩🏻🏫 Je me suis intéressée aux problématiques de violence verbale sur les réseaux sociaux et au cyber-harcèlement
📌 Mes nombreuses recherches m’ont permis de prendre conscience d’une réalité inquiétante, ce qui m’a amenée à la problématique : Montrer comment l’écran désinhibe la violence verbale sur les réseaux sociaux.
👉🏻 Du format d’un ordinateur portable, le livre objet « Anonyme Sur Internet » a pour objectif de dénoncer, de choquer le lecteur, il met en avant le côté potentiellement destructeur des réseaux sociaux car, il est difficile d’accepter la banalisation de la violence verbale sur internet. Ce livre met le lecteur face à la réalité de la violence verbale à laquelle nous pouvons assister quotidiennement sur les réseaux sociaux en restant passif, il vise à amener à une prise de conscience collective.
👀 Au recto, le livre met en scène une heure de cyber-harcèlement, un message haineux par minute, le premier message à 01h00, le dernier message à 00h00, glaçant, comme un compte à rebours vers le pire. Au verso, sont cités des références, des passages d’interview, études, musiques, vidéos, des témoignages et des articles de lois qui font apparaître le concept d’arme par destination et situent l’ordinateur et le smartphone comme étant une arme pouvant menacer, tuer, ou blesser. Autant de recherches qui m’ont permis de documenter au plus juste mon travail et qui m’ont demandé de nombreuses heures d’archivage et de compilations d’informations.
🎨 Une réalisation en sérigraphie avec l’atelier OASP, qui m’a accompagnée avec beaucoup de bienveillance dans l’impression de l’encre blanche sur du papier noir. Coupé et assemblé à la fin : un loporello de plus de 4m de long, plié avec soin dans une coque en PVC. Sur la couverture, une simple inscription : -12 ans, faisant écho à la classification des œuvres cinématographiques.
😰 Ce projet m’a profondément marquée. Le thème dur mais captivant m’a portée et j’y ai consacré mes jours et mes nuits pendant plusieurs mois, portée par l’urgence de dénoncer une réalité aussi triste qu’inquiétante. Travailler sur ce sujet a été intense, c’est le moins qu’on puisse dire !